La chaîne de valeur
Bibliographie
- Gereffi G., 1999, “International trade and industrial upgrading in the apparel commodity chain”, Journal of international Economics, 48, 37-70.
- Gervais M., 1995, « Stratégies de l’entreprise », Economica, Paris, 457p
- Humphrey J., Schmitz H., 2002, “How does insertion in global value chains affect upgrading in industrial clusters?”, Regional Studies, 36-9, 1017-1027.
- Johnson G., Scholes K., Whittington R., Fréry F., 2008, Stratégique, 8e édition, Pearson Education, Paris, 720p
- Krugman P., 1995, “Growing World Trade: Causes and Consequences”,Brookings Papers on Economic Activity, 1, p. 327–362.
- Porter M., 1982, « Choix stratégiques et concurrence », Economica, Paris, 426p
- Porter M., 1986, « L’avantage concurrentiel », InterEditions, Paris, 647p
- Porter M., 1990, Competitive Advantage of Nations, Boston, MA, Harvard: Business School Press.
- Stratégor, 1993, « Politique générale de l’entreprise » 3è edition, Dunod, Paris, 551p
- Yeung H.W., 2001, “Organising Regional Production Networks in Southeast Asia : Implications for Production Fragmentation, Trade, and Rules of Origin”, Journal of Economic Geography, 1:3, p. 299-321.
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La Chaîne de Valeur de l’Entreprise
Cet article vous est proposé par Daniel Haumont, qui est l’un des plus fidèles partenaires du cabinet Etudorca. De double formation scientifique et business (Ingénieur, CPA), Daniel Haumont a exercé en qualité de professeur de mathématiques puis d’ingénieur en Informatique et Télécommunications, chef de projet et d’ingénieur d’affaires au sein de grands groupes. Il a animé de nombreux séminaires internationaux en français et en anglais | Retour |
Le concept économique de VALEUR
Une Organisation, quelle que soit son activité, quelle que soit sa forme juridique, n’existe que pour créer de la Valeur. En termes moins théoriques, ceci peut s’exprimer sous la forme suivante :
Une Organisation a pour but de mettre à la disposition d’utilisateurs des produits et/ou des services. L’argent est un moyen de mesurer la Valeur accordée par le client à ce qu’il acquiert. L’aspect monétaire n’est pas indispensable à la matérialisation de la création de Valeur, toutefois, il en est en général la concrétisation.
Cet outil de quantification qu’est l’argent est aussi un moyen d’échanger, de mesurer et de partager la Valeur ; quant à l’Entreprise, elle, sa raison d’être est d’ajouter de la Valeur par le travail de ses employés et par l’utilisation des ressources financières mises à sa disposition (le Capital). L’État l’a très bien compris : il taxe la Valeur ajoutée.
Ceci est vrai pour les entreprises commerciales mais aussi pour les associations, les écoles et les universités et même pour les ONG. Seule la forme de la Valeur créée varie :
- Pour les entreprises industrielles, la Valeur est matérialisée dans les produits, de même pour les services
- Pour les écoles, la Valeur est stockée sous forme de matière grise dans les têtes des élèves pour plus tard être restituée dans la vie professionnelle
- Pour les associations ou les ONG, la Valeur créée est en général immédiatement restituée sous forme de services rendus